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dim. 25 août 2013 15:08
Interview de Docomo par Animeland
Docomo d animestore est lancé depuis le 1er juillet 2013 avec une offre d’abonnement valable jusqu’à fin août. Vous êtes-vous fixé un nombre d’inscriptions à atteindre ?
Je ne peux pas vous dire combien de personnes nous attendons. A vrai dire, nous n’avons pas d’objectifs chiffrés. Nous souhaitons d’abord observer ce qu’attendent les fans d’anime en France et voir s’ils réagissent favorablement à notre offre.
Pourquoi avoir choisi de vous implanter en France ?
Nous avons mené des recherches pour choisir un pays où nous pourrions nous implanter. Nous avons commencé par Taïwan car c'est un endroit proche du Japon et la culture japonaise y est déjà bien ancrée. Certes, la France est beaucoup plus loin, mais c’est un pays très important en termes de consommation d’anime.
Que va-t-il se passer à la fin des deux mois ? Garantissez-vous la poursuite de ce service ?
A moins que nous n’ayons vraiment que très peu d’inscriptions, il n’est pas envisagé d’arrêter. De plus, nous avons déjà de bonnes réactions sur Japan Expo. Jusqu’à la fin de cette échéance, nous analyserons les résultats afin d’ajuster ou de faire évoluer cette offre.
En France, le fan consommant des anime sur son ordinateur aime avoir des épisodes très rapidement, peu après leur diffusion au Japon. Envisagez-vous de faire des simulcast ?
Dans l’immédiat, nous ne sommes pas sur ce créneau-là, mais c’est quelque chose de tout à fait possible. Cela fait partie des possibilités de développement.
Le catalogue propose des séries très différentes : certaines sont assez récentes, mais il y a aussi des films classiques et méconnus comme The Five Star Stories. Comment avez-vous fait vos choix ?
Nous avons voulu un catalogue assez varié afin d’attirer le plus large public. Voilà pourquoi vous trouverez des séries inédites, des classiques, mais aussi des hits déjà connus, comme Puella Magi Madoka Magica.
Beaucoup de séries sont tirées de manga déjà publiés en France…
Oui, effectivement ! C’est un choix de notre part.
Certaines séries, comme FullMetal Alchemist, étaient déjà sorties en France. Pourtant, vous avez entièrement refait le sous-titrage : pourquoi ?
En effet, nous avons tout fait traduire directement depuis le Japon. C’était plus simple pour nous, tant pour des questions de droits que d’efficacité. Je reconnais que ça a nécessité un gros travail.
Prévoyez-vous de mettre aussi des versions françaises doublées ?
Non, pas pour l’instant. Les fans préfèrent généralement la version originale. C’est le retour que nous avons eu.
Comment abordez-vous la question du téléchargement illégal ? Mènerez-vous des actions ?
C’est un vrai problème, mais notre priorité c’est de proposer une offre facile d’accès avec une diffusion de qualité. Cela permettra justement d’enrayer ce phénomène.